III - LE GRAISSEUR DE RAILS

Il comprend deux parties: les éjecteurs (organes d'exécution) et la commande.



- Les éjecteurs.

Ils sont alimentés en air comprimé et en huile, le passage de l'air comprimé dans un Venturi assurant l'aspiration de l'huile et la pulvérisation de celle-ci. Le débit d'huile est réglé par une vis pointeau. La tuyère, montée sur ressort pour supporter les chocs, dirige le mélange air-huile sur le rail. Voir figure 3 .

Deux types d'éjecteurs sont en service : R3 (débit 1,25 g/s) et R5 (débit 1,8 g/s) .

Il y a 4 éjecteurs par engin (1 sur chaque roue extérieure).



- La commande.


C'est toujours une commande électrique, qui aboutit à l'excitation de l'électrovalve alimentant en air comprimé l'éjecteur qui doit fonctionner. On trouve d'abord le circuit de mise en marche, chargé de couper l'alimentation du dispositif à basse vitesse (en même temps que la Veille Automatique), puis l'inverseur de sens de marche, chargé de sélectionner les deux éjecteurs placés coté avant, puis enfin le détecteur de courbes.

Il existe de nombreux détecteurs de courbes, n'examinons que les deux plus courants: un détecteur simple pour bogie à pivot réel, et un détecteur différentiel pour bogie à pivot fictif.



1) Le détecteur simple

Voir figure 4 . C'est le modèle équipant les BB 66000. Il est peu coûteux en entretien et fonctionne correctement. Il est situé à un coin du châssis de bogie (bras de levier maximal). Une fourchette placée sur le bogie entraine une tige solidaire d'un basculeur équipé de cames, monté sur la caisse, et qui actionne l'un ou l'autre de deux interrupteurs à poussoir lors des rotations de bogie.



2) Le détecteur différentiel

Voir figure 5 . C'est le modèle équipant les BB 16500. En raison de sa complexité, il est sujet à déréglages et coûteux en entretien malgré les améliorations portant sur les paliers, les articulations et le remplacement des contacts magnétiques par des interrupteurs à poussoir. Lors des mouvements de translation latérale du bogie, les deux ensembles mobiles ont le même mouvement, et les secteurs également. Lorqu'il y a rotation du bogie, la différence de déplacement transversal de ses deux extrémités est transmise par la tringlerie, les deux secteurs ont un mouvement relatif non nul, et enclenchent l'un ou l'autre des contacts.

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